Quand tu demandes ton émancipation et que toute ta famille défile pour dire qu'ils sont d'accord, ça fait un sacré document généalogique pour tes descendants ?
Le 3 mars 1690, Louis Philippe Collins, 24 ans, demande son émancipation [MC/ET/XXXV/354].
Il est « fils encore mineur de défunt Jean Collins » et de « Anne marie de Lavernot jadis son épouse en secondes noces, enfant unique de leur lit et seul héritier » de sa mère.
Et pour lui accorder, il fait défiler cousins et cousines tant du côté paternel que maternel, sans oublier son « frère consanguin » (c'est-à-dire d'un précédent mariage de son père), soit au total une dizaine de personnes qui vont lui accorder l'émancipation souhaitée.
Pour nous généalogistes, cet acte rare est une mine d'or retraçant toute la parentèle d'un individu à une époque où les documents précis sont de plus en plus rares...