Il arrive, souvent, qu’au fil des recherches nous pestions après l’officier d’état civil ou le curé parce les actes sont trop sommaires et ne permettent pas de progresser aisément dans nos recherches.
Il arrive, parfois, qu’au fil de nos recherches des actes se révèlent providentiels et nous livrent en quelques lignes une masse d’informations généalogiques précieuses.
C’est le cas de ce mariage célébré le 02 juillet 1810 à Provins en Seine-et-Marne. Ce jour-là, Antoine Claude Bacquet épouse Marguerite Françoise Gillet. Le marié est veuf, ses parents sont décédés, ainsi que ses quatre grands-parents. Alors l’officier d’état civil, consciencieux, détaille les actes relatifs à toute cette petite famille disparue.
On apprend donc tout sur le décès de sa précédente épouse, sur celui de son père survenu en 1779, de sa mère survenu l’an 13, de son grand-père paternel décédé en 1776, de sa grand-mère paternelle décédée en 1753, de son grand-père maternel disparu en 1771 et de sa grand-mère maternelle passée de vie à trépas en 1789.
D’excellentes références qui permettent de remonter jusqu’à des individus nés au début du XVIIIe siècle, soit plus d’un siècle avant le mariage. Reste quand même à vérifier la véracité des informations communiquées dans l’acte au cas où le zélé officier n’ait pas été aussi méticuleux qu’il le fallait !
[Source : Archives départementales de Seine-et-Marne 5Mi6319]