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La visite des cimetières peut nous apprendre beaucoup plus de choses qu'on l'imagine à propos de nos ancêtres et cousins.
Ici, c'est le désespoir d'une mère, déjà veuve, qui nous laisse un témoignage des circonstances du décès de son fils.
Pour la suite des recherches, direction la presse locale...
J’entends parfois dire « j’ai terminé mes recherches généalogiques » ou bien « j’ai tout lu, tout vu, tout exploité alors je suis forcé(e) d’arrêter ma quête ». Cela ne cesse de me surprendre.
« Cette fille a été porteuse de paniers, s’est mise en chambre garnie, puis ensuite est entrée en maison de tolérance ; a été entretenue à Brest. Sa mère est morte. La misère la fit se prostituer à l’âge de 16 ans. »
« Exerçait la profession de lingère lorsqu’elle se livra à la prostitution à l’âge de 17 ans. Elle a eu trois enfants qui sont morts. Arrêtée le 15 décembre à 10h30 du soir en état complet d’ivresse. Partie pour Lorient le 6 juillet 1872. Réintégrée le 18 juin 1878. Partie pour Paris le 23 août 1878. »
« A été blanchisseuse, puis est entrée dans une maison de tolérance à Quimper ; elle a été détenue pendant 9 mois, en prévention, comme soupçonnée d’assassinat. Ses parents sont morts. S’est prostituée volontairement à 20 ans. »
Ces notices sont extraites d’un document tout à fait exceptionnel, mis en ligne par les Archives municipales de Brest : le registre des prostituées de la ville. Il était établi au dispensaire de la ville où celles-ci étaient amenées pour contrôler leur état de santé quand elles étaient arrêtées. Les jeunes femmes pouvaient également se présenter volontairement dans ce centre médical dédié aux maladies vénériennes.
C’est sa longueur inhabituelle qui a attiré mon attention sur cet acte dans les registres du 15e arrondissement de Paris en 1953. Rien d’autre. Il s’agit d’une retranscription d’un décès survenu à Athènes. Je ne connais pas cette personne. C’est uniquement parce qu’il s’agit d’une retranscription et d’une traduction que l’acte est plus long que les autres. Mais pourtant il comporte une singulière particularité qu’aucun autre acte ne présente : la personne décédée, une femme prénommée Marie, ne porte aucun patronyme propre.
Le 5 mai 1731, il y a exactement 288 ans aujourd'hui, Louis Adrien du Perron de Castéra, écuyer originaire du Pas-de-Calais où il est né le 1er février 1704, épouse Marie Hyppolite Babue à Paris.
À l’occasion de cet évènement, bien qu’il soit majeur de 27 ans, sa mère rédige un consentement très touchant… (à lire en phonétique)
Les archives de Paris viennent de mettre en ligne les recensements de la capitale pour 1926, 1931 et 1936, c’est l’occasion de vous proposer une méthode pour accéder à ce que vous voudrez y chercher.
Le 7 novembre 1896 est un grand jour pour Marie Armand Joseph : ses parents se marient. Lui qui est né 22 ans plus tôt sous le patronyme de « Tavi » est légitimé par cette union et prend le nom de son père : « Cornette de Saint-Cyr Monlaur ».
En effet, ce jour-là, à Saint-Pierre (Martinique), Louis Marie Auguste Cornette de Saint-Cyr Monlaur, un riche propriétaire âgé de 50 ans, épouse Adélie Charlotte Tavi, également propriétaire, âgée de 49 ans. Et dans ce mariage tardif, sorte de « régularisation », ils officialisent leur vie commune et l’existence de 4 enfants nés de leurs amours, dont Marie Armand Joseph.
Alors que toute la France a été couverte par des recensements nominatifs dès 1831 (même si certains existaient antérieurement et d’autres n’ont pas été conservés), la capitale en a été dispensée jusqu’en 1926.
Impossible, donc, d’utiliser cet outil pour localiser des Parisiens avant cette date. Il existe néanmoins plusieurs moyens pour retrouver le domicile d’ancêtres dans les rues de Paris depuis la nuit des temps. Ou presque.
Voici quelques conseils et suggestions...
Lire la suite : Retrouver le domicile d’ancêtres à Paris avant 1926
C’est une histoire assez triste en fait. Une histoire qui arrive dans de nombreuses familles, souvent. Une histoire d’héritage, de transmission ou plutôt de « non transmission ». Je veux parler de ces archives privées qu’on retrouve dans les brocantes, les ventes aux enchères publiques ou sur les sites Internet spécialisés. Malheureusement, il faut se rendre à l’évidence : si ces documents sont là, aujourd’hui, c’est souvent parce qu’ils ne concernent plus personne…
Lire la suite : Pourquoi certaines archives sont-elles vendues sur Internet ou ailleurs ?
Lorsque j’ai commencé mes recherches généalogiques, il y a 41 ans, je suis remonté rapidement jusqu’aux parents de ma grand-mère paternelle car celle-ci vivait avec nous et conservait dans un coffre les papiers qu’elle jugeait importants.
J’ai donc très tôt connu le visage de son père, mon arrière-grand-père, né exactement un siècle avant moi ; j’ai appris tous les détails de sa vie jusqu’à son inhumation, dans ce cimetière parisien où nous allions nous recueillir chaque année, pour la Toussaint.
Lire la suite : La remise en cause, principe salvateur de la généalogie
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